Retour sur la 66ème session de la commission sur les stupéfiants

Promouvoir le développement alternatif, aussi pour protéger l’environnement de l’impact des drogues

La France a organisé un événement, en partenariat avec le gouvernement bolivien, l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC), mais également l’entreprise française Malongo, afin de présenter et promouvoir le développement de cultures alternatives en vue de réduire la production de stupéfiants.

Le développement alternatif permet de faire passer des individus et des communautés de l’illégalité à la légalité, en proposant une culture de substitution durable et plus respectueuse de l’environnement (comme le cacao ou le café). Le développement alternatif implique un engagement à long terme, de façon à changer le paradigme de façon pérenne. Ces dispositifs permettent de réduire l’offre de stupéfiants, mais également de protéger l’environnement des cultures intensives de plantations illicites.

Continuer à développer la prévention précoce

La France a également participé à l’événement organisé par la Slovénie portant sur la prévention précoce. Dans la lignée de la résolution sur la prévention précoce portée l’année passée aux côtés de la Slovénie, cet événement a été l’occasion de promouvoir les compétences psycho-sociales, et la prévention fondée sur des données scientifiques, ciblant notamment les plus jeunes.

La MILDECA a présenté sa stratégie de prévention auprès des enfants et des adolescents ainsi que les résultats encourageants sur la consommation de drogues des adolescents, provenant de la dernière enquête ESCAPAD publiée en mars 2023.  En effet, l’enquête indique une baisse de l’utilisation des substances addictives chez les adolescents quel que soit les types d’usage.

Surveiller le détournement des substances utilisées par l’industrie

Nicolas Prisse est également intervenu lors de l’évènement proposé par la Lituanie sur les substances utilisées dans l’industrie et détournées à des fins récréatives ou criminelles. Cet événement a permis de revenir sur les problématiques de l’augmentation des usages détournés du protoxyde d’azote et des précurseurs du GHB dont le GBL en France et dans le monde.

Renforcer la coopération avec nos partenaires à l’international

Cette session de la Commission des Stupéfiants a également permis d’échanger bilatéralement avec de nombreux pays sur les enjeux autour des stupéfiants : Royaume-Uni, Allemagne, Bolivie, Colombie, Pérou, Inde, Albanie.