Action internationale

L'ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime)

Établi en 1997 et basé à Vienne (Autriche), l'ONUDC opère également dans 54 bureaux régionaux, couvrant ainsi plus de 150 pays.

La criminalité, la drogue et le terrorisme sont des questions prioritaires pour les Nations Unies. Dans une époque où ces problèmes qui ignorent les frontières sont de plus en plus considérés comme des menaces pour les individus et les nations, la demande pour des initiatives coordonnées aux niveaux national, régional et transnational par l'ONUDC ne cesse de grandir. Pour mettre ses initiatives à exécution, l'ONUDC est dépendante des contributions volontaires, principalement émanant des gouvernements, pour plus de 90% de son budget.

L'ONUDC travaille directement avec les gouvernements, les organisations internationales, les autres organes des Nations Unies et la société civile pour développer et mettre en œuvre des programmes répondant aux besoins des pays et des régions.

La stratégie de l'ONUDC pour la lutte contre la criminalité, la drogue et le terrorisme intègre une approche thématique et une approche régionale pour assurer des initiatives proactives, centrées et efficaces. Son travail se concentre sur cinq thèmes en rapport étroit les uns avec les autres :

  • La criminalité organisée et le trafic ;
  • La corruption ;
  • La prévention du crime et la réforme de la justice pénale ;
  • La drogue et la santé ;
  • La prévention du terrorisme.

Rapport mondial sur les drogues

Une partie de la recherche effectuée par l’ONUDC est rendue disponible à l’occasion de la publication, chaque année, du Rapport mondial sur les drogues (World Drug Report), qui analyse en détail les marchés mondiaux des drogues.

La dernière version du rapport est disponible ici, inclut une étude financée par la MILDECA portant sur l’impact environnemental des drogues, livret 5 « Les drogues et l’environnement » disponible ici.


La Commission des stupéfiants (CND)

Composée de 53 États-membres, la Commission des stupéfiants (CND) surveille la situation mondiale en matière de drogues, développe des stratégies internationales de contrôle des stupéfiants et propose des mesures afin de combattre le problème mondial de la drogue, notamment en réduisant la demande, en encourageant les initiatives de développement alternatif et en adoptant des mesures de réduction de l'offre.

La CND a été créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) en 1946, afin d'assister le Conseil dans le suivi de la mise en œuvre des conventions internationales sur le contrôle des drogues. En 1991, l'Assemblée générale a élargi le mandat de la CND afin de lui permettre d'assumer le rôle d'organe directeur de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d'approuver le budget du Fonds du programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues, qui représente plus de 90 % des ressources à disposition des Nations Unies pour le contrôle des drogues.

La France est membre de la CND.

  • Le site de la Commission

    La CND se réunit chaque année afin d'examiner les projets de décisions, les projets de résolutions et les questions techniques spécifiques. Elle a pour objet de permettre un échange de vues sur les politiques de lutte contre la drogue entre les représentants des États membres, des organisations internationales et des organisations de la société civile. Elle est également l’occasion d’adopter un certain nombre de résolutions et de mettre à jour la classification des substances dans le cadre des conventions internationales de contrôle des drogues. L'ordre du jour de la Commission à chaque session prévoit des thèmes spécifiques devant être traités sous la forme de "tables rondes" par des experts nommés par les groupes régionaux.

    La 65ème session de la commission des stupéfiants (2022)

    A cette occasion, a été adoptée la résolution portée conjointement par la Slovénie et par la France, au nom de l’UE, promouvant des stratégies de prévention précoce basées sur des preuves scientifiques. Ces stratégies se doivent de prendre en compte les facteurs de risque et de protection liés à l’âge, au genre, et à l’environnement social (notamment familial) des individus.

    Retrouvez ici la résolution conjointement portée par la France avec la Slovénie, au nom de l’Union européenne, sur la prévention précoce.