« ComPaRe Pratiques addictives », une e-cohorte pour mieux comprendre les consommateurs réguliers de substances psychoactives
Publié le 29/03/2024
La plateforme « ComPaRe Pratiques addictives », première e-cohorte francophone a pour objectif de suivre au long cours des consommateurs de substances psychoactives afin de mieux comprendre leurs habitudes de consommation et leurs conséquences socio-sanitaires. ComPaRe Pratiques addictives est aussi une infrastructure unique et originale qui permettra aux équipes de recherche scientifique d’y conduire des projets de recherches innovants.
Un projet d’envergure et innovant
Piloté par le Dr Guillaume Airagnes, psychiatre-addictologue, chercheur en épidémiologie et directeur de l’OFDT, cette e-cohorte est un projet scientifique, participatif et collaboratif dont l’ambition est de suivre au long cours plus de 20 000 consommateurs de substances psychoactives, hommes et femmes.
Entièrement financé sur fonds publics et d’une envergure inédite au niveau tant national qu’international, ce projet vise à mieux comprendre l’expérience des personnes ayant des usages réguliers de substances, qu’ils soient problématiques ou non ; un suivi au long cours pouvant permettre des avancées majeures dans la prévention, le soin et la réduction des risques.
Recrutement en cours
La plateforme étant désormais ouverte, la phase de recrutement est en cours, ainsi toute personne ayant actuellement une consommation régulière de substances psychoactives (licites telles que l’alcool ou le tabac, ou illicites telles que le cannabis ou la cocaïne, …) est invitée à participer à cette étude sur ce lien.
ComPaRe : de quoi parle-t-on ?
Créée en 2017 par l’AP-HP en partenariat avec Université Paris Cité, la Communauté de Patients pour la Recherche (ComPaRe) rassemble aujourd’hui plus de 50 000 patients, 60 associations de patients partenaires et 220 chercheurs partenaires désireux de faire avancer la recherche médicale. ComPaRe Pratiques addictives est financé par le Fonds de lutte contre les addictions, géré par l’Assurance Maladie, dans le cadre de l’appel à projets Institut pour la recherche en santé publique (IRESP) et par la MILDECA.